Lulu81 Il y a 4 annĂ©es Le 23/02/2015 Ă  12:34 Chaque annĂ©e, les virologues europĂ©ens Ă©tudient les souches de virus prĂ©sentes dans l’hĂ©misphĂšre sud et Ă©mettent des probabilitĂ©s sur Moins de 10 jours aprĂšs le lancement de la campagne saisonniĂšre de vaccination contre la grippe, le site TSantĂ© prĂŽne Ă  ses lecteurs
 la non-vaccination. Si vous connaissez quelqu’un qui envisage un vaccin contre la grippe cette annĂ©e, montrez-lui ceci !! » titre ainsi la plateforme dans un article alarmant. Le verdict est tombĂ© sur le vaccin contre la grippe. De nombreux experts mĂ©dicaux reconnaissent maintenant qu’il est plus important pour vous et votre famille de vous protĂ©ger du vaccin contre la grippe que de la grippe elle-mĂȘme », poursuit le justifier sa mĂ©fiance vis-Ă -vis de ce vaccin, il Ă©numĂšre ensuite cinq arguments
 qui ne reposent sur aucun fondement scientifique ou sont sortis de leur de l'article anti-vaccin grippal de Top SantĂ©. - capture d'Ă©cranFAKE OFFA en croire TSantĂ©, les dangers liĂ©s au vaccin antigrippal, pourtant recommandĂ© chaque annĂ©e pour les personnes Ă  risque, y compris les enfants Ă  partir de 6 mois, les femmes enceintes et pour toutes les personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus » comme le rappelle Vaccination Info Service, seraient d’abord liĂ©s au mercure. La toxicitĂ© du mercure peut causer la dĂ©pression, [la] perte de mĂ©moire, [des] maladies cardiovasculaires, [des] problĂšmes respiratoires », affirme ainsi le texte. Une menace qui reste toutefois Ă  relativiser dans le cas des vaccins anti-grippe. Le mercure, en soi, peut ĂȘtre trĂšs dangereux, mais tout est question de dose la quantitĂ© utilisĂ©e dans les vaccins est trĂšs faible, et il est mĂȘme absent dans plusieurs vaccins antigrippaux donc il n’expose pas Ă  ces dangers », explique Bruno Toussaint, directeur de la rĂ©daction du mensuel Prescrire, spĂ©cialisĂ© dans l’information indĂ©pendante sur les mĂ©dicaments. Il n’y a aucun lien entre les vaccins antigrippaux et Alzheimer » Autre risque avancĂ© par TSantĂ© Le vaccin contre la grippe peut causer la maladie d’Alzheimer ». L’article cite les explications du docteur Hugh Fudenberg, [qui] croit que cela est dĂ» Ă  la combinaison toxique de l’aluminium et du mercure dans le vaccin. »Or, cette association ne repose sur aucun fondement, comme le rappelle Catherine Rumeau Pichon, adjointe au directeur de l’évaluation MĂ©dicale, Ă©conomique et en santĂ© publique de la HAS Il n’y a aucun lien entre les vaccins antigrippaux et Alzheimer. On ne retrouve que deux articles contestables sur le sujet, signĂ©s par une personnalitĂ© qui l’est tout autant et qui a perdu son titre [de mĂ©decin] ».L’AmĂ©ricain Hugh Fudenberg, sanctionnĂ© en 1995 pour une conduite non Ă©thique et non professionnelle », a en effet soutenu cette thĂ©orie – et dĂ©fendu l’existence d’un lien entre vaccin ROR et autisme, une confusion en vogue depuis Ă©tude canadienne parue en 2001 montre au contraire, selon son Ă©chantillon, que les personnes vaccinĂ©es contre la grippe avaient moins de chance d’ĂȘtre atteints de la maladie d’Alzheimer que celles non vaccinĂ©es – sans toutefois Ă©tablir un lien de causalitĂ© d'un vaccin. - PixabayDes cas de narcolepsie
 qui remontent Ă  2009TSantĂ© soutient en outre que le vaccin anti-grippe accroĂźt le risque de narcolepsie », citant une Ă©tude [rĂ©alisĂ©e] entre octobre 2009 et dĂ©cembre 2011 » en SuĂšde. Il fait ainsi rĂ©fĂ©rence aux cas avĂ©rĂ©s de narcolepsie observĂ©s chez certains utilisateurs du vaccin Pandemrix, utilisĂ© en pleine pandĂ©mie de grippe A. Une enquĂȘte menĂ©e au niveau europĂ©en avait Ă©tabli des liens entre ce vaccin et la narcolepsie sans pour autant Ă©tablir de lien de causalitĂ© certain. Ces cas sont trĂšs spĂ©cifiques, ils ont uniquement touchĂ© certaines personnes ayant eu recours Ă  ce vaccin prĂ©cis contre le H1N1 en 2009, qui n’est plus commercialisĂ© depuis. Mais ils ne concernent pas du tout l’ensemble des vaccins antigrippaux », nous prĂ©cise Antoine Pariente, co-auteur de l’une des Ă©tudes sur le sujet menĂ©es Ă  l’époque et actuel coordinateur de la plateforme de pharmaco-Ă©pidĂ©miologie TSantĂ© soutient que le vaccin antigrippal rend plus sensible Ă  la pneumonie » et affaiblit les rĂ©actions immunologiques ». Deux affirmations balayĂ©es par Bruno Toussaint, de Prescrire Ils ne sont pas forcĂ©ment efficaces contre les pneumonies et ne diminuent pas nĂ©cessairement le nombre de ce cas, mais ils ne provoquent pas de pneumonies pour autant. » La bribe de vĂ©ritĂ© qui se cache peut-ĂȘtre lĂ -dessous pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  certains vaccins, comme celui contre la fiĂšvre jaune, qui sont constituĂ©s d’un virus attĂ©nuĂ© mais encore vivant, pouvant, dans de rares cas, se multiplier et provoquer la fiĂšvre jaune. Mais ce n’est pas du tout le cas des virus antigrippaux, qui contiennent seulement des morceaux de virus et pas de virus vivant », poursuit le efficacitĂ© loin d’ĂȘtre parfaite »Quid de l’efficacitĂ© relative du vaccin anti-grippe, variable d’une annĂ©e Ă  l’autre, pointĂ©e du doigt par ses opposants ? ContactĂ©e par 20 Minutes, la section SĂ©curitĂ© mondiale des vaccins » de l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS explique En moyenne, le vaccin empĂȘche 40 Ă  60 % des infections. Mais il est important de noter que les vaccins antigrippaux ne sont effectifs que 14 jours aprĂšs la vaccination en consĂ©quence, ceux qui ont Ă©tĂ© infectĂ©s juste avant ou avant peuvent toujours attraper la grippe. »Ce qui n’empĂȘche pas l’organisme de poursuivre ses recommandations annuelles de vaccination Le vaccin antigrippal est le meilleur outil existant pour prĂ©venir la grippe et rĂ©duire le risque de complications sĂ©rieuses, dont la mort. [
] On estime que la grippe provoque la mort de 10. 000 personnes en Europe chaque annĂ©e [et de Ă  dans le monde]. » Les dĂ©tracteurs du vaccin mettent en avant son efficacitĂ©, qui est loin d’ĂȘtre parfaite c’est vrai. Mais mĂȘme s’il ne protĂšge pas de toutes les souches de la grippe, il protĂšge au maximum les personnes Ă  risque », conclut Catherine Rumeau Pichon.>> Vous souhaitez que l’équipe de la rubrique Fake off vĂ©rifie une info ? Envoyez un mail Ă  l’adresse fakeoff Minutes est partenaire de Facebook pour lutter contre la dĂ©sinformation. GrĂące Ă  ce dispositif, les utilisateurs du rĂ©seau social peuvent signaler une information qui leur paraĂźt fausse. Vaccinantigrippal : le syndicat des pharmaciens pointe deux grands problĂšmes. La campagne de vaccination contre la grippe saisonniĂšre, qui a dĂ©butĂ© mardi 3 novembre en AlgĂ©rie, commence mal. Le prĂ©sident du Syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo), Messaoud Belambri, pointe deux grands problĂšmes : le remboursement du La grippe est Ă  nos portes la saison dĂ©bute souvent en novembre dans l’hĂ©misphĂšre nord. Or, c’est une maladie grave, qui tue des centaines de personnes chaque annĂ©e au QuĂ©bec. Surtout des grands malades plus Ă  risque de complications. Heureusement, il y a un vaccin, que je vais d’ailleurs recevoir dans les jours qui viennent. Et vous? Êtes-vous contre la grippe
 ou contre le vaccin ? Disons-le tout de suite si vous faites partie des groupes Ă  risque, vous devriez vous faire vacciner. Voyons pourquoi. On est malade quand on a la grippe Quand je demande Ă  des patients s’ils ont dĂ©jĂ  eu la grippe, certains rĂ©flĂ©chissent longuement. Pas besoin. GĂ©nĂ©ralement, quand vous avez eu la grippe, vous vous en souvenez. Longtemps. Rien Ă  voir avec un rhume. La grippe, ça cloue gĂ©nĂ©ralement au lit quelques jours pour une bonne raison difficile de se lever Ă  cause des douleurs musculaires. Environ 10 Ă  15 % des gens vont attraper le virus durant une saison de grippe moyenne. Le virus de l’influenza, responsable de la grippe, cause donc les symptĂŽmes suivants fiĂšvre souvent Ă©levĂ©e, toux, courbatures musculaires parfois intenses, fatigue, ainsi que des maux de tĂȘte et un mal de gorge. Ça commence souvent assez rapidement et on n’a vraiment pas le goĂ»t d’aller travailler, quand on peut se lever du lit. Évidemment, c’est bien pire pour les hommes on fait des blagues, mais certaines Ă©tudes montrent qu’effectivement, la grippe d’homme existe. Mais je ne l’ai jamais rencontrĂ©e perso, n’ayant jamais eu la grippe. Quoi faire ? Alors on fait quoi, quand on a la grippe ? Pas grand-chose. Le moins possible. D’ailleurs, vous ne pourrez pas en faire beaucoup plus. Mais sinon, tentez d’attĂ©nuer les symptĂŽmes avec de l’acĂ©taminophĂšne on peut aller chez les adultes jusqu’à 1 000 mg quatre fois par jour sans problĂšme ou de l’ibuprofĂšne 400 mg quatre fois par jour est gĂ©nĂ©ralement bien tolĂ©rĂ©, et on peut mĂȘme alterner les deux. Essayez au moins d’épargner votre famille et vos amis. Restez donc Ă  la maison, pour commencer. Ça durera une bonne semaine, alors louez-vous des films et ouvrez un gros livre. Des mesures toutes simples sont efficaces. Toussez ou Ă©ternuez dans le pli de votre coude ou le haut de votre bras, et non dans vos mains avant de toucher Ă  tout ce qu’il y a dans la maison. Parlant des mains, lavez-les souvent, c’est un moyen de transmission privilĂ©giĂ©. Surtout si vous avez la fĂącheuse habitude de tousser ou d’éternuer dedans. Et si vous avez Ă  consulter, munissez-vous d’un masque ou prenez-en un Ă  l’arrivĂ©e Ă  l’urgence ou en clinique les autres patients vous remercieront. Enfin, nettoyez rĂ©guliĂšrement les endroits oĂč vos mains passent souvent poignĂ©es de porte, comptoir, robinets, etc. On me demande souvent s’il existe un antiviral pour aider Ă  lutter contre la grippe. En fait, certains antiviraux peuvent aider, surtout s’il est pris dans les premiĂšres 48 heures des symptĂŽmes ils attĂ©nuent un peu l’intensitĂ© de la grippe, mais les donnĂ©es sont moins claires sur les complications ou la transmission. Pas de miracle cependant, et c’est peu utile pour la plupart des gens en bonne santĂ© la plupart vont bien s’en tirer sans aucun mĂ©dicament spĂ©cifique. Se faire vacciner ou pas La grande question, ça reste la vaccination. Or, beaucoup de gens sont contre » les vaccins. Juste comme ça. Comme on est contre la pluie. Souvent, c’est parce qu’ils craignent les vaccins. Notamment des complications ». Ils croient aussi que les vaccins contre la grippe peuvent
 donner la grippe. D’autres le pensent tout Ă  fait inutile. Ils ont tous un peu tort. Les raisons de se mĂ©fier des vaccins sont parfois irrationnelles. La plus grande vague de mĂ©fiance tourne autour du lien prĂ©sumĂ© entre le vaccin contre la rougeole et l’autisme. Soyons clairs ce lien n’existe pas. Il fut essentiellement basĂ© sur une Ă©tude bidon du docteur Andrew Wakefield publiĂ©e en 1997, un gastroentĂ©rologue anglais qui se targuait de virologie, dont la triste contribution scientifique » fut reconnue bien des annĂ©es plus tard comme une fraude. Le chercheur Ă©tait mĂȘme en conflit d’intĂ©rĂȘts. Mais le mal Ă©tait fait, et dans l’esprit de beaucoup de gens, le lien causal existe pour toujours, sans doute Ă  cause du lien temporel entre la reconnaissance de l’autisme et le vaccin donnĂ© Ă  18 mois. Nier cela revient parfois Ă  participer Ă  un complot du silence. Triste rĂ©sultat une baisse de la vaccination contre la rougeole et une recrudescence de la maladie. Une autre source d’inquiĂ©tude, plus rationnelle, est le lien prĂ©sumĂ© entre certains vaccins, comme celui pour la grippe, et le syndrome de Guillain-BarrĂ©, un problĂšme neurologique qui peut ĂȘtre grave. Mais ce lien est trĂšs mal documentĂ© tout au plus a-t-on observĂ© parfois, certaines annĂ©es, un lien statistique entre une lĂ©gĂšre hausse du taux de Guillain-BarrĂ© et la vaccination. Mais il faut savoir que le syndrome de Guillain-BarrĂ© est toujours prĂ©sent et souvent causĂ© par
 les virus eux-mĂȘmes. Et le lien causal n’est pas dĂ©montrĂ© avec le vaccin. Sinon, on a beaucoup craint les adjuvants », ajoutĂ©s aux vaccins pour rehausser la rĂ©action immunologique la crĂ©ation d’anticorps. Leur toxicitĂ© n’est pas non plus dĂ©montrĂ©e. Et la plupart des vaccins offerts actuellement n’en contiennent pas. Un autre aspect qui fait sourciller lĂ©gitimement est l’influence des compagnies pharmaceutiques qui fabriquent ces vaccins. Il va sans dire que les campagnes massives de vaccination gonflent les coffres de ces compagnies. Par ailleurs, les conflits d’intĂ©rĂȘts exposĂ©s entre des experts de l’OMS et certaines compagnies en ont fait tiquer plusieurs lors de la crise du H1N1 ». Avec raison. Enfin, pour certains vaccins trĂšs onĂ©reux, on se demande vraiment s’il vaut la peine d’investir autant. On ne peut donc exclure cette influence, bien que pour la grippe annuelle, les donnĂ©es scientifiques sont assez solides. Il faut bien le dire, les vaccins comptent parmi les traitements mĂ©dicaux non seulement les plus efficaces, mais aussi les plus sĂ©curitaires. Les rĂ©actions indĂ©sirables sont vraiment exceptionnelles et, en fait, beaucoup plus rares que pour beaucoup de traitements courants. Par exemple, la mortalitĂ© associĂ©e Ă  un cathĂ©tĂ©risme cardiaque courant tourne autour de 1 sur 1 000 patients. Ce qui veut dire que pour chaque million de cathĂ©ters, 1 000 personnes dĂ©cĂšdent. Ce n’est pas rien et c’est vrai pour beaucoup d’interventions mĂ©dicales. Il faut donc peser les risques et les avantages, et les avantages dĂ©passent gĂ©nĂ©ralement de beaucoup les risques. Bien sĂ»r, on vaccine beaucoup plus de gens qu’on ne fait de cathĂ©tĂ©risme cardiaque. Alors quand on vaccine des millions de personnes, on peut penser que certains effets secondaires rares peuvent survenir et sont plus apparents, s’agissant souvent de gens sans problĂšme aigu. Mais je suis bien d’accord qu’il faut toujours peser les risques et les avantages de la vaccination. C’est du cas par cas. Tout simplement. Dans le cas du vaccin pour la grippe, les risques sont toujours minimes, alors que pour certains groupes Ă  risque, les avantages sont clairs. Les vaccins au menu en 2013 Les vaccins contemporains contre la grippe sont trivalents », couvrant les quelques souches virales qui causeront probablement la grippe de la saison qui s’en vient, notamment basĂ©es sur l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente et la saison grippale de l’hĂ©misphĂšre sud. On trouve en 2013 deux souches de grippe A » H3N2 et H1N1 et une souche d’une des deux lignĂ©es de grippe B Yamagata ou Victoria. Sept vaccins injectables sont donc approuvĂ©s au Canada, en plus d’un vaccin relativement nouveau, administrĂ© non par injection mais par vaporisation nasale, pour ceux et celles qui souffrent de phobie des aiguilles. Cette version sans douleur » sera offerte gratuitement aux enfants de 2 Ă  17 ans Ă  risque de complications de la grippe. Au fait, un seul des vaccins contient de l’adjuvant », pour les personnes de plus de 65 ans, notamment afin d’augmenter leur rĂ©action immunitaire. Les seules rĂ©elles contrindications? Les allergies sĂ©vĂšres antĂ©rieures au vaccin ou bien une allergie aux Ɠufs, puisque les petits virus sont Ă©levĂ©s » sur les protĂ©ines d’oeufs, dont il restera des traces dans le produit final. Qui devrait se faire vacciner ? Entendons-nous sur le fait que les risques sont minimes et en rĂ©alitĂ© bien infĂ©rieurs Ă  ceux d’à peu prĂšs tous les traitements mĂ©dicaux. Admettons aussi qu’il ne s’agit pas de traitements trĂšs onĂ©reux. Reste Ă  voir qui a un avantage rĂ©el Ă  ĂȘtre vaccinĂ©. Pas tout le monde surtout ceux qui appartiennent aux groupes Ă  risque ». C’est-Ă -dire les personnes qui risquent de subir davantage de complication de la grippe. C’est d’ailleurs ceux pour qui le vaccin est couvert par l’assurance-maladie les enfants de 6 Ă  23 mois ; les personnes affectĂ©es par certaines maladies chroniques maladies pulmonaires ou cardiaques, ou cancer, par exemple ; les femmes enceintes en bonne santĂ© au deuxiĂšme ou troisiĂšme trimestre de grossesse ; les personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus ; l’entourage des personnes Ă  risque et des enfants de moins de 6 mois et les travailleurs de la santĂ©. Pour la plupart de ces groupes, les avantages sont assez bien Ă©tablis. Les donnĂ©es pour le groupe des personnes de plus de 60 ans en bonne santĂ© sont toutefois moins claires, mais la plupart des experts s’entendent pour dire qu’il y a des avantages — et que ces avantages dĂ©passent les inconvĂ©nients. Pour ce qui est des travailleurs de la santĂ©, le vaccin est suggĂ©rĂ© afin de limiter la transmission virale — bien qu’il ne soit pas obligatoire —, contrairement Ă  ce qu’on voit ailleurs, notamment aux États-Unis ou en Colombie-Britannique, oĂč un juge vient d’ailleurs de confirmer que le vaccin peut ĂȘtre imposĂ©. Il faut tout de mĂȘme mentionner que les donnĂ©es appuyant une stratĂ©gie de vaccination obligatoire ne sont pas si claires, mais qu’elles sont appuyĂ©es par les experts. Chez nous, certains groupes de professionnels de la santĂ© se font d’ailleurs assez peu vacciner, oĂč le taux moyen serait actuellement de 44 %. Le ministre RĂ©jean HĂ©bert compte d’ailleurs agir pour augmenter la couverture. La protection offerte par le vaccin Va pour la sĂ©curitĂ© et les groupes Ă  risque, mais vous vous demandez sĂ»rement est-ce que le vaccin est efficace ? Qui n’a pas eu une grosse grippe » aprĂšs avoir Ă©tĂ© vaccinĂ© ? C’est mĂȘme un argument souvent avancĂ© pour refuser la vaccination. Plusieurs raisons peuvent expliquer un tel Ă©chec » du vaccin. D’abord, le choix » des souches vaccinales est-ce le bon ? C’est toujours un pari. Ensuite, la protection contre les souches couvertes n’est pas de 100 %. Elle tourne plutĂŽt autour de 80 %, permettant soit d’éviter la grippe 4 fois sur 5, ou d’attĂ©nuer la grippe chez les autres. Enfin, il faut savoir que d’autres virus que l’influenza, donc non couverte par les vaccins, causent des syndromes cliniques similaires Ă  ceux de la grippe. Par ailleurs, des Ă©tudes rĂ©centes montrent que le vaccin pourrait agir non seulement contre le virus de la grippe
 mais pour contrer la maladie cardiaque. On sait depuis plusieurs annĂ©es que l’athĂ©rosclĂ©rose, une atteinte des vaisseaux sanguins conduisant Ă  l’infarctus et Ă  l’AVC, est en fait une maladie inflammatoire des vaisseaux sanguins qui peut ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©e par un Ă©pisode d’infection virale, souvent retrouvĂ© dans les semaines qui prĂ©cĂšdent la crise cardiaque. Or, des chercheurs de Toronto viennent de montrer que le vaccin anti-grippal pourrait diminuer le risque d’infarctus ou de dĂ©cĂšs cardiaque de maniĂšre assez tangible — de prĂšs de moitiĂ© —, le taux passant de 4,7 % Ă  2,9 %. Cela explique peut-ĂȘtre en partie l’efficacitĂ© dĂ©montrĂ©e du vaccin chez les grands malades, notamment les cardiaques. Alors, libre Ă  vous de vous faire vacciner ou pas. Si vous faites partie des groupes Ă  risque, vous devriez y songer sĂ©rieusement. Appelez votre mĂ©decin ou rendez-vous au CLSC. Pour les autres, c’est un choix. Quant Ă  moi, je vais me faire donner la piqure dans les prochains jours. Pour Ă©viter de l’attraper, d’abord, Ă©tant plutĂŽt exposĂ© dans mon mĂ©tier. Mais aussi de le transmettre. Mais je suis curieux et vous, allez-vous vous faire vacciner ? Je lance la discussion. * Pour le site du MSSS sur la grippe et d’autres informations. Voir aussi l’excellent et amusant blogue du Pharmachien sur les les vaccins en cliquant ici. Pour ma chronique Ă  propos de la grippe Ă  Medium Large Pour me suivre sur Twitter. Pour me suivre sur Facebook. Pour me lire dans PrivĂ© de soins sur du papier qui sent l’encre ou numĂ©rique.
Sile Covid-19 est toujours au cƓur des prĂ©occupations avec chaque jour des records de contaminations, l'Ă©pidĂ©mie de grippe saisonniĂšre signe, cette annĂ©e, son grand retour.
Par HĂ©lĂšna Schoefs le Ă  13h21 Lecture 4 min. AbonnĂ©s Ah, la grippe... S'il y a bien une maladie qui sabote nos hivers, c'est elle. MalgrĂ© la violence de ses symptĂŽmes, nous sommes habituĂ©s Ă  apprĂ©hender ce mal saisonnier, qui semble accabler l'espĂšce humaine depuis des temps immĂ©moriaux. Mais au fait, depuis quand tombons-nous malades de la grippe ? Les mĂ©decins luttent contre la grippe depuis plusieurs milliers d'annĂ©es... PRIVATE COLLECTION / LEEMAGE VIA AFP Oublions un peu le Covid s'il y a bien une maladie que nous redoutons chaque annĂ©e, c'est la grippe. Ce mal saisonnier, capable de nous clouer au lit plusieurs jours, tue encore aujourd'hui, malgrĂ© les progrĂšs de la mĂ©decine. La grippe semble indissociable de nos hivers, au point de se demander si cette maladie poursuit l'espĂšce humaine depuis ses premiers pas. Patrick Berche, professeur Ă©mĂ©rite de microbiologie et enseignant d'histoire de mĂ©decine Ă  l'UniversitĂ© Paris Descartes, nous aide Ă  retracer l'histoire de cette maladie. La grippe, un virus d’origine animale Si cette maladie affecte habituellement 2,5 millions de personnes en France par an, il s’agit Ă  l'origine d’une maladie animale, que l'on qualifie d’épizootie. Patrick Berche nous explique "Le rĂ©servoir des virus de la grippe est constituĂ© par les oiseaux sauvages, souvent porteurs sains de multiples souches virales, qu’ils peuvent transmettre dans les Ă©levages Ă  ciel ouvert, notamment aux canards et aux porcs qui sont les hĂŽtes intermĂ©diaires permettant la contamination humaine". Il semblerait ainsi que les premiĂšres contaminations inter-espĂšces aient eu lieu il y a plus de 2500 ans, en Chine, lors des premiĂšres domestications d’oiseaux. Grippe saisonniĂšre Histoire Grippe espagnole Newsletter Sciences et Avenir

VAFAIRE TRÈS MAL. CNAM_FLYER 01/08/2019 12:35. FLY GRIP - 07/19 En complĂ©ment du vaccin, apprenez les gestes barriĂšres Se laver les mains rĂ©guliĂšrement Utiliser un mouchoir Ă  usage unique Tousser ou Ă©ternuer dans son coude Porter un masque jetable quand on est malade 65 ans et + Femmes enceintes Personnes atteintes d’une maladie chronique

En quinze mois, de mars 1918 Ă  mai 1919, l’humanitĂ© est frappĂ©e par la plus terrible Ă©pidĂ©mie de grippe qu’elle ait jamais connue, avec prĂšs de cinquante millions de victimes. Pour en mesurer l'ampleur, notons qu'elle survient dans un monde peuplĂ© de 1,5 milliards d'humains cinq fois moins qu'aujourd'hui. Ses victimes seraient 250 millions aujourd'hui, toutes proportions gardĂ©es un total sans comparaison avec le million de morts du Covid-19. Les EuropĂ©ens, encore plongĂ©s dans la PremiĂšre Guerre mondiale, en prennent conscience par la presse espagnole, d’oĂč son nom de grippe espagnole », mais c’est en Asie que surviennent les quatre cinquiĂšmes des dĂ©cĂšs. Longtemps restĂ©e un mystĂšre, l’origine du virus a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e grĂące aux recherches rĂ©centes menĂ©es par les scientifiques. Charlotte Chaulin, avec l'aimable contribution de l'historien Freddy Vinet Un terrain propice Ă  l’installation du virus Tout commence en fĂ©vrier 1916. Le mĂ©decin-major de premiĂšre classe Carnot observe Ă  Marseille une Ă©pidĂ©mie spĂ©ciale de pneumococcie » qui a Ă©clatĂ© chez les travailleurs annamites avec une gravitĂ© considĂ©rable ». Le taux de mortalitĂ© atteint 50% dans les centres hospitaliers qui accueillent ces appelĂ©s vietnamiens souffrant de pneumonie. Mais les mĂ©decins français ne s’inquiĂštent pas, ils y voient un mal exotique Ă©tranger Ă  la race blanche. Et, en pleine guerre, ils ont d’autres soucis en tĂȘte. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils ont sous les yeux les symptĂŽmes qui prĂ©figurent la plus grande pandĂ©mie du siĂšcle. Et que ce pneumocoque bactĂ©rie pathogĂšne n’est pas d’importation coloniale. ParticuliĂšrement virulent, il s’attaque de prime abord aux sujets Ă©trangers Ă  nos climats et vivant dans la promiscuitĂ©. Mais trĂšs vite, les EuropĂ©ens ne sont pas Ă©pargnĂ©s... Le mĂ©decin-major TrĂ©molliĂšres, chef du secteur de Besançon, tĂ©moigne Au cours de mes tournĂ©es dans les diverses localitĂ©s du secteur, j’ai constatĂ© la grande proportion de bronchites, de contagions pulmonaires, de pleurĂ©sies, de broncho-pneumonies et de pneumonies par rapport aux autres maladies. En particulier la pneumonie lobaire, franche, aigĂŒe, semble prendre un regain de frĂ©quence ; avant la guerre, elle se faisait trĂšs rare dans les hĂŽpitaux de Paris. Peut-ĂȘtre l’était-elle moins Ă  la campagne. En tout cas, le nombre des cas actuellement observĂ©s vaut d’ĂȘtre signalĂ©. » Les premiĂšres manifestations en Europe, sur le front On a longtemps cru que les premiers cas de grippe Ă©taient apparus au États-Unis le 4 mars 1918, dans un camp de formation militaire de Fort Riley, au Kansas, avec 500 soldats en partance pour l'Europe hospitalisĂ©s en une semaine. Mais c’est bien plutĂŽt en Europe que le virus se manifeste pour la premiĂšre fois dĂšs 1917. En 1917, dans un camp militaire du nord de la France, Ă  Étaples-sur-mer, des soldats souffrent d’une forte fiĂšvre dont il apparaĂźtra plus tard que c'est la grippe espagnole ». Comment le virus aurait-il atteint ces malheureux ? Peut-ĂȘtre par le biais des oiseaux migrateurs qui nichent Ă  proximitĂ© du camp, dans la baie de la Somme, et ont pu l'amener d'Asie. L'infection se rĂ©pand au printemps 1918 sur le front, tant du cĂŽtĂ© alliĂ© oĂč elle est accĂ©lĂ©rĂ©e par l'arrivĂ©e en masse des dough boys Ă©tasuniens, que du cĂŽtĂ© allemand. La promiscuitĂ© dans laquelle vivent les soldats, dans des campements et des tranchĂ©es surpeuplĂ©s, n'arrange rien. Les cas d'infection se multiplient dĂšs lors Ă  travers la France, comme en avril 1918 dans les tranchĂ©es de Villers-sur-Coudun. Mais les Ă©pisodes demeurent relativement bĂ©nins et les dĂ©cĂšs rares. Les soldats français parlent alors de la fiĂšvre de trois jours ». L'Ă©pidĂ©mie s'aggrave et touche les civils Au mois de mai et juin 1918, les pneumonies se font de plus en plus mortelles et surtout commencent d'affecter la population civile. C’est la premiĂšre vague de l’épidĂ©mie en Europe. Les symptĂŽmes sont douloureux fiĂšvre et insuffisance respiratoire, hĂ©morragies qui engorgent les poumons de sang, provoquant des vomissements et des saignements de nez. Les malades, dont le visage se teint de bleu par manque d’oxygĂšne, meurent ainsi asphyxiĂ©s dans leurs propres fluides corporels. Ce n’est pas de la grippe mĂȘme qu’on dĂ©cĂšde, mais de toutes ces complications qu’elle entraĂźne. Au dĂ©part, les victimes sont, comme souvent, les plus faibles les plus jeunes et les plus ĂągĂ©s. Mais les mutations de la souche la rendent si virulente qu’elle affecte de plus en plus les adultes en bonne santĂ©, de 15 Ă  35 ans. Finalement, ce seront eux les principales victimes. Dans la guerre qui dĂ©cime l’Europe, l’épidĂ©mie passe inaperçue et les dĂ©cĂšs sont rĂ©guliĂšrement attribuĂ©s Ă  la pneumonie. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2021-02-04 171118
Cette année encore, la grippe va faire trÚs mal » L'Assurance Maladie lance une nouvelle campagne de communication sur la vaccination avec la signature « Cette année encore, la grippe va faire trÚs mal » ainsi qu'une campagne de promotion des gestes barriÚres . Elle positionne la vaccination comme le premier geste de protection contre la grippe et souligne
La maĂźtresse ne l'aime pas parce que... Elle l'a grondĂ©. Votre enfant ne fait pas encore la diffĂ©rence entre ce qu'il est et ce qu'il fait. Une sanction mal comprise et il pense que la maĂźtresse ne l'aime pas. Elle a Ă©tĂ© injuste. En refusant, par exemple, Ă  votre enfant, ce qu'elle avait accordĂ© la veille Ă  son copain. Les enfants sont sensibles aux diffĂ©rences de traitements. Elle n'a pas regardĂ© son dessin. Les enfants ont besoin d'ĂȘtre valorisĂ©s et interprĂštent un manque d'attention comme un signe de dĂ©samour. Elle l'a vraiment pris en grippe. Votre enfant peut ĂȘtre victime d'une rĂ©elle maltraitance de la part de son enseignante. C'est le cas si elle prend l'habitude de passer ses nerfs sur lui, ou le dĂ©nigre de façon systĂ©matique. Un comportement exceptionnel, auquel il faut penser malgrĂ© tout. Ecoutez-le. MĂȘme s'il est infondĂ©, le malaise de votre enfant doit ĂȘtre pris en compte. Montrez-lui que vous ĂȘtes lĂ  pour lui venir en aide. Faites la part des choses. Aidez-le Ă  comprendre que, lorsque sa maĂźtresse le gronde, ce n'est pas lui qu'elle juge, mais son comportement. Et lorsqu'elle critique son travail, c'est peut-ĂȘtre qu'il n'a pas respectĂ© la consigne. Recadrez le dĂ©bat. Le rĂŽle de la maĂźtresse n'est pas d'aimer ses Ă©lĂšves, mais de leur transmettre un savoir. L'amour, c'est vous ! Favorisez sa socialisation. Invitez ses copains de classe Ă  la maison. Il doit apprendre Ă  partager et Ă  trouver sa place dans un groupe. Menez une petite enquĂȘte auprĂšs des parents de ses copains de classe. D'autres enfants partagent-ils ce sentiment ? Parlez-en Ă  la maĂźtresse. Cela suffit souvent Ă  rĂ©soudre le problĂšme. Restez diplomate. Si la maĂźtresse se sent agressĂ©e et remise en cause, elle sera moins disposĂ©e Ă  vous Ă©couter. PlutĂŽt que de lui demander Pourquoi n'aimez-vous pas mon enfant », dites Je crois qu'il ne se sent pas trĂšs bien en classe. Qu'en pensez-vous ? » Elle prendra conscience d'un problĂšme qu'elle n'avait peut-ĂȘtre pas remarquĂ©. Prenez les choses en main. Si la situation s'enlise, vous avez deux solutions. Si d'autres enfants sont concernĂ©s, contactez le chef d'Ă©tablissement, puis les associations de parents d'Ă©lĂšves, qui feront le point sur ce qui ne va pas. En revanche, si le problĂšme ne touche que votre enfant, informez l'inspecteur d'acadĂ©mie. En tant que supĂ©rieur hiĂ©rachique, il pourra envisager des sanctions en cas de comportement anormal de l'enseignante. Laetitia Moller avec Jean-Marc Louis, inspecteur de l'Education nationale, et Gilles-Marie Vallet, pĂ©dopsychiatre. Le faire changer de classe ?Certains symptĂŽmes mal de ventre, pipi au lit , cauchemars peuvent rĂ©vĂ©ler une rĂ©elle souffrance chez votre enfant . Dans ce cas, et aprĂšs avoir essayĂ© les autres solutions, un changement de classe ou d'Ă©cole peut ĂȘtre envisagĂ©. Sachez toutefois qu'il ne sera pas Ă©vident pour votre enfant de se rĂ©adapter en cours d'annĂ©e. Rassurez-le en lui expliquant que cette situation est exceptionnelle, qu'aller Ă  l'Ă©cole sera plus agrĂ©able pour lui avec une autre maĂźtresse et qu'il n'est absolument pas responsable du votre expĂ©rience et vos questions sur notre Forum Ecole maternelle. Cette annĂ©e encore, la grippe va faire trĂšs mal. » Quelques jours aprĂšs le lancement officiel de la campagne de vaccination, le Pr JĂ©rĂŽme Salomon, directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ©, le Dr Daniel LĂ©vy-Bruhl, responsable de l’UnitĂ© Infections respiratoires et vaccination de SantĂ© publique France, et le Pr Olivier Lyon-Caen, mĂ©decin-conseil national de la Caisse PubliĂ© le 15/11/2021 Ă  16h37 , mis Ă  jour le 25/11/2021 Ă  12h23 Validation mĂ©dicale 10 March 2018 Chaque annĂ©e, l'Ă©pidĂ©mie de grippe entraĂźne des symptĂŽmes gĂȘnants chez des millions de personnes en France, mais Ă©galement des complications importantes chez plusieurs milliers d'entre eux. Doctissimo vous prĂ©sente les signes de cette maladie virale, ainsi que sa durĂ©e moyenne. La grippe est abondamment dĂ©crite dans les plus vieux ouvrages mĂ©dicaux. C'est Ă  ce titre l'une des maladies virales les plus anciennes. Pourtant, on a parfois tendance Ă  utiliser le terme grippe pour un ensemble de pathologies qui ne relĂšvent pas du virus de la grippe, mais d'un simple Ă©tat grippal. Quels sont les symptĂŽmes de la grippe ? Plusieurs caractĂ©ristiques permettent de distinguer le syndrome grippal de la vraie grippe. SymptĂŽmes de l'Ă©tat grippal ou syndrome grippal Les symptĂŽmes du syndrome grippal sont souvent passagers et d'intensitĂ© modĂ©rĂ©e. Les responsables de ces "fausses grippes" sont des virus respiratoires syncytial VRS, les virus para-influenza, les adĂ©novirus, les rhinovirus, les entĂ©rovirus, les coronavirus
 Your browser cannot play this video. SymptĂŽmes de la vraie grippe, d'origine virale et saisonniĂšre A contrario, la vraie grippe, saisonniĂšre et virale, se caractĂ©rise par des symptĂŽmes d'une forte intensitĂ© survenant brutalement Une fiĂšvre intense autour de 39°C;Une fatigue intense asthĂ©nie;Des maux de tĂȘte cĂ©phalĂ©es;Des courbatures douleurs musculaires et articulaires diffuses;Des frissons ;Parfois une toux et une congestion nasale
 Loin d'ĂȘtre aussi anodins que ses homologues, le virus de la grippe reste en France une des premiĂšres causes de mortalitĂ© infectieuse. Il y est responsable chaque annĂ©e de plusieurs milliers de dĂ©cĂšs en moyenne, 1500 Ă  2000 dĂ©cĂšs par an en France. Les virus de la grippe InfluenzaLes virus de la grippe appartiennent Ă  la famille des Orthomyxoviridae et au genre Influenzavirus, dont il existe trois types A, B et C. Les virus de type A et B sont responsables des Ă©pidĂ©mies grippales annuelles, mais seuls les virus de type A sont Ă  l'origine des pandĂ©mies grippales. Le virus de type C semble liĂ© Ă  des cas virus de type A sont les plus frĂ©quents et les plus virulents ; on en distingue plusieurs sous-types sur la base de leurs antigĂšnes de surface, l'hĂ©magglutinine H1 Ă  H16 et la neuraminidase N1 Ă  N9. Cela donne donc 144 combinaisons possibles, mais pour la grippe saisonniĂšre, les virus impliquĂ©s se rĂ©sume Ă  H1, H2, H3 et N1 ou N2 responsables de la grippe annuelle. La pĂ©riode hivernale est propice Ă  l'Ă©pidĂ©mie de grippe, mais aussi Ă  celle de Covid-19. Comment distinguer les deux infections aux symptĂŽmes similaires ? InterviewĂ© par Doctissimo, le professeur Arnaud Fontanet, directeur du dĂ©partement de SantĂ© globale Ă  l'Institut Pasteur et responsable de l'unitĂ© d'Ă©pidĂ©miologie des maladies Ă©mergentes, explique en effet qu'il est "trĂšs difficile de faire la diffĂ©rence. [Dans les deux cas], cela peut commencer par une fiĂšvre, une sensation de courbature, une fatigue gĂ©nĂ©ralisĂ©e, trĂšs rapidement une toux et quelques jours plus tard Ă©ventuellement un essoufflement." NĂ©anmoins, le diagnostic peut ĂȘtre orientĂ© par certains signes. Par exemple, pour la grippe, la fiĂšvre, les maux de tĂȘte, les maux de gorge, les douleurs musculaires, la fatigue, les Ă©ternuements et le nez bouchĂ© sont plutĂŽt communs. Or, pour le coronavirus, l'apparition de la fiĂšvre est trĂšs commune mais les autres signes peuvent varier d'un patient Ă  l'autre. Parmi eux, des rĂ©actions cutanĂ©es, une perte de l'odorat et du goĂ»t caractĂ©ristiques, un mal de tĂȘte, des troubles digestifs
 Le Covid-19 peut Ă©galement prĂ©senter des signes plus sĂ©vĂšres, comme une dĂ©tresse respiratoire aiguĂ«, ou une insuffisance rĂ©nale aiguĂ«. Mais le seul moyen de rĂ©ellement savoir si l'on est contaminĂ© par le coronavirus ou le virus de la grippe est de rĂ©aliser un test de dĂ©pistage nasopharyngĂ© du Covid-19 PCR ou antigĂ©nique. Si le test est positif, il conviendra de respecter une pĂ©riode d'isolement de dix jours et de surveiller l'Ă©volution des symptĂŽmes. Si le test est nĂ©gatif, il faudra continuer Ă  respecter les gestes barriĂšres. DurĂ©e d'incubation, de contagion et de rĂ©tablissement de la grippe La durĂ©e d'incubation de la grippe entre la contamination par le virus et les premiers symptĂŽmes varie entre 24 et 48 heures. Le malade est contagieux pendant une pĂ©riode moyenne de six jours, y compris avant que les symptĂŽmes apparaissent. La transmission de la grippe se fait par des sĂ©crĂ©tions la toux, les postillons, les Ă©ternuements mais aussi par contact avec une personne infectĂ©e ou des objets touchĂ©s et contaminĂ©s poignĂ©e de porte.... Chez des sujets non fragilisĂ©s, le rĂ©tablissement est complet aprĂšs une Ă  deux semaines. DurĂ©e de vie du virus Le virus de la grippe a une durĂ©e de vie variable, elle de 5 minutes sur la peau ;quelques heures dans les sĂ©crĂ©tions sĂ©chĂ©es ;8 Ă  12 heures sur les mouchoirs, vĂȘtements, papiers etc ;plusieurs jours sur des surfaces inertes boutons, poignĂ©e de porte... Grippe les personnes Ă  risque de complications Pour certaines personnes, le virus de la grippe "est plus dangereux car il peut entraĂźner des complications graves", alerte le ministĂšre de la SantĂ©. Il s'agit À voir aussi des personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans ;des femmes enceintes ;des personnes atteintes de certaines affections chroniques ;des personnes obĂšses ayant un indice de masse corporelle IMC supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  40 ;des nourrissons de moins de 6 mois particuliĂšrement fragiles prĂ©maturĂ©s notamment. Selon l'Inserm, parmi les complications les plus frĂ©quentes, on retrouve la pneumonie, due Ă  une surinfection bactĂ©rienne ;l’exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO ou de mucoviscidose ;la dĂ©compensation de l’asthme. Pour les personnes Ă  risque, la vaccination contre la grippe est recommandĂ©e car "elle permet Ă  la fois de rĂ©duire le risque d’ĂȘtre contaminĂ© par la grippe" et "de rĂ©duire le risque de faire des formes graves de la grippe", dĂ©taille le site Vaccination Info Service. Vaccination contre la grippe La vaccination contre la grippe est recommandĂ©e chez Les femmes enceintes, quel que soit le trimestre de la grossesse ;Les personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus ;Les personnes, y compris les enfants Ă  partir de l'Ăąge de 6 mois, atteintes des pathologies suivantes Affections broncho-pulmonaires chroniques rĂ©pondant aux critĂšres de l'ALD 14 asthme et BPCO ;Insuffisances respiratoires chroniques obstructives ou restrictives quelle que soit la cause, y compris les maladies neuromusculaires Ă  risque de dĂ©compensation respiratoire, les malformations des voies aĂ©riennes supĂ©rieures ou infĂ©rieures, les malformations pulmonaires ou les malformations de la cage thoracique ;Maladies respiratoires chroniques ne remplissant pas les critĂšres de l'ALD mais susceptibles d'ĂȘtre aggravĂ©es ou dĂ©compensĂ©es par une affection grippale, dont asthme, bronchite chronique, bronchiectasies, hyper-rĂ©activitĂ© bronchique ;Dysplasies broncho-pulmonaires ;Mucoviscidose ;Cardiopathies congĂ©nitales cyanogĂšnes ou avec une HTAP et/ou une insuffisance cardiaque,Insuffisances cardiaques graves ;Valvulopathies graves ;Troubles du rythme cardiaque graves justifiant un traitement au long cours ;Maladies des coronaires ;antĂ©cĂ©dents d'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral ;Formes graves des affections neurologiques et musculaires dont myopathie, poliomyĂ©lite, myasthĂ©nie, maladie de Charcot,ParaplĂ©gies et tĂ©traplĂ©gies avec atteinte diaphragmatique,NĂ©phropathies chroniques graves,Syndromes nĂ©phrotiques,DrĂ©panocytoses, homozygotes et doubles hĂ©tĂ©rozygotes S/C, thalasso-drĂ©panocytose,DiabĂštes de type 1 et de type 2,DĂ©ficits immunitaires primitifs ou acquis pathologies oncologiques et hĂ©matologiques, transplantations d'organe et de cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques, dĂ©ficits immunitaires hĂ©rĂ©ditaires, maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur, exceptĂ© les personnes qui reçoivent un traitement rĂ©gulier par immunoglobulines ; personnes infectĂ©es par le VIH quel que soit leur Ăąge et leur statut immunovirologique,Maladie hĂ©patique chronique avec ou sans cirrhose;Les personnes obĂšses avec un indice de masse corporelle IMC Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  40 kg/m2, sans pathologie associĂ©e ou atteintes d'une pathologie autre que celles citĂ©es ci-dessus ;Les personnes sĂ©journant dans un Ă©tablissement de soins de suite ainsi que dans un Ă©tablissement mĂ©dicosocial d'hĂ©bergement quel que soit leur Ăąge ;L'entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois prĂ©sentant des facteurs de risque de grippe grave ainsi dĂ©finis prĂ©maturĂ©s, notamment ceux porteurs de sĂ©quelles Ă  type de broncho-dysplasie, et enfants atteints de cardiopathie congĂ©nitale, de dĂ©ficit immunitaire congĂ©nital, de pathologie pulmonaire, neurologique ou neuromusculaire ou d'une affection longue durĂ©e. Il convient de renouveler la vaccination chaque annĂ©e, car de nouvelles souches de virus de la grippe apparaissent et changent constamment. Le vaccin contre la grippe est donc diffĂ©rent chaque annĂ©e. Les Ă©pidĂ©mies de grippe peuvent survenir d'octobre Ă  mars. La meilleure pĂ©riode pour se faire vacciner va du mois d'octobre Ă  mi-dĂ©cembre, un dĂ©lai de 15 jours est nĂ©cessaire Ă  votre organisme pour la production d'anticorps responsable de votre protection. Consulter en ligne un gĂ©nĂ©raliste Traitement de la grippe Chez les personnes qui ne prĂ©sentent pas de fragilitĂ© particuliĂšre, l'organisme est capable de combattre efficacement l'infection Ă  condition d'un peu de repos, d'une bonne rĂ©hydratation et de mĂ©dicaments antipyrĂ©tiques coupe-fiĂšvre. Les conseils sont donc simples Rester au lit ;Boire beaucoup ;DĂ©gager le nez ;Soigner la fiĂšvre. Pour plus d'information, lire notre article sur les traitements de la grippe. Your browser cannot play this video. Pour les enfants, quelques particularitĂ©s s'imposent. Le choix de l'antipyrĂ©tique dĂ©pend de son Ăąge, votre mĂ©decin jugera de l'utilitĂ© d'utiliser tel ou tel mĂ©dicament. Pour en savoir plus, dĂ©couvrez-les dans notre article "Grippe, comment faire baisser la fiĂšvre des enfants ?". Il est Ă©galement possible de recourir Ă  des antiviraux, capable de rĂ©duire la durĂ©e et l'intensitĂ© des symptĂŽmes. Il en existe aujourd'hui deux classes Les inhibiteurs de la protĂ©ine virale M2 amantadine et rimantadine sont actives contre les virus influenza A, mais prĂ©sentent quelques inconvĂ©nients elles ont une mauvaise tolĂ©rance rĂ©nale, hĂ©patique et neurologique. De plus, des rĂ©sistances apparaissent rapidement ;Les inhibiteurs de la neuraminidase zanamivir - Relenza - et oseltamivir - Tamiflu seraient efficaces en rĂ©duisant l'intensitĂ© et la durĂ©e des symptĂŽmes s'ils sont administrĂ©s dans les 48 heures aprĂšs l'apparition des premiers symptĂŽmes. Ces mĂ©dicaments possĂ©deraient Ă©galement une action prĂ©ventive vis-Ă -vis de l'infection de la grippe. Mais une Ă©tude* publiĂ©e en 2012 reprenant l'ensemble des travaux concernant l'oseltamivir Tamiflu arrive Ă  des conclusions plus dĂ©cevantes concernant ses effets. En incluant les Ă©tudes publiĂ©es et non publiĂ©es en double aveugle comparant ce mĂ©dicament Ă  un placebo, les bĂ©nĂ©fices se limiteraient Ă  une rĂ©duction de la durĂ©e des symptĂŽmes de 20 heures si le mĂ©dicament est pris dans les 24 heures suivant les premiers symptĂŽmes. Aucune rĂ©duction statistiquement significative des complications graves pneumonie ou hospitalisation n'a Ă©tĂ© notĂ©e par les auteurs. De quoi revoir son utilitĂ© en cas de pandĂ©mie grippale ? Rappelons que l'utilitĂ© des antibiotiques se limite Ă  la prĂ©vention des complications de la grippe des infections bactĂ©riennes. Ils sont totalement impuissants face au virus. PrĂ©vention de la grippe Des gestes simples permettent de limiter la contamination Se laver les mains rĂ©guliĂšrement Ă  l'eau et au savon ou Ă  dĂ©faut avec une solution hydrolalcoolique ;Se couvrir la bouche dĂšs que l'on tousse ou Ă©ternue, et apprendre aux enfants Ă  faire pareil ;Porter un masque ; Limiter les contacts et Ă©viter les lieux trop frĂ©quentĂ©s lorsque l'on est contaminĂ© ;AĂ©rer son logement tous les jours. Diapo 12 remĂšdes efficaces pour soigner naturellement une grippe Lagrippe saisonniĂšre fait 60.000 morts par an en Europe. Or, en France, cette annĂ©e, on en comptabilise moins de cent Pas trĂšs cohĂ©rent (voir mon article : On a retrouvĂ© la grippe saisonniĂšre). Surtout que la grippe 2019-2020 Ă©tait annoncĂ©e comme sĂ©vĂšre par l’OMS, qui a mĂȘme modifiĂ© la composition des souches vaccinales Ă  la
La plupart des mois de dĂ©cembre riment avec des choses qu’on attend avec impatience c’est un moment d’effervescence avant que les rĂ©solutions du Nouvel An dĂ©barquent, pleins de fĂȘtes et de moments partagĂ©s avec la famille et les amis. Pas besoin de vous dire que ce n’est pas ce qui va se passer cette annĂ©e. Pire encore, bon nombre des Ă©tranges petits rĂ©conforts de cette annĂ©e de pandĂ©mie - le sport dans les parcs, les verres dans la rue - deviennent moins plaisants alors qu’il fait plus sombre et plus froid. Le nombre de cas positifs au virus augmente autour du monde, sans rĂ©elle fin en vue. Le vaccin est en chemin mais cet hiver va franchement ĂȘtre une ne pouvez rien contrĂŽler lĂ -dessus mais il reste plein de choses que vous pouvez faire pour vous en sortir en bonne santĂ©, Ă  la fois physiquement et mentalement. On a consultĂ© des experts de la santĂ© et du fitness pour obtenir ces quatre Faites-vous vacciner contre la grippeCe n’est pas le vaccin que vous voulez mais c’est celui dont vous avez besoin en ce moment. Peut-ĂȘtre que vous vous dites qu’avec tout ce que vous faites pour empĂȘcher la propagation du COVID, qu’une vaccination contre la grippe n’est pas nĂ©cessaire. Vous auriez tort ! Selon le Centers for Disease Control and Prevention CDC, quiconque a plus de 6 mois devrait le faire, en particulier cette annĂ©e.“Avec le nombre de cas de COVID-19 en augmentation, vous devez vous protĂ©ger du plus grand nombre de maladies possible”, explique James N. Robinson, mĂ©decin au New York’s Hospital for Special Surgery. “Étant donnĂ© que la plupart des hĂŽpitaux arrivent Ă  pleine capacitĂ© ou presque pendant la saison de la grippe, il est important de faire ce que l’on peut pour garder des ressources pour traiter les patients coronavirus”.Vous avez entendu ? Faites-vous vacciner contre la grippe, il n’est pas trop Mettez-vous au sport Ă  la maisonÇa fait quelque temps qu’on essaie de faire du sport Ă  la maison qu’il s’agisse de faire des routines d’entrainement Ă  haute intensitĂ© ou de la musculation sans quitter le living peut-ĂȘtre que sauter dans le train du fitness Ă  la maison n’a pas Ă©tĂ© une prioritĂ© pour vous selon Polly de Mille, la directrice du Tisch Sports Performance Center at HSS, ça devrait l’ĂȘtre. “Au-delĂ  des bienfaits physiques de l’activitĂ©â€, explique-t-elle, “il y a aussi de vĂ©ritables bienfaits psychologiques”.Pour s’assurer de s’y mettre correctement, la chose la plus important que Polly de Mille recommande, c’est de s’installer le plus confortablement possible. Cela veut dire acquĂ©rir les outils dont vous avez besoin pour incorporer des exercices de flexibilitĂ©, de cardio et de force dans votre va donc vous falloir des Ă©lastiques de rĂ©sistance, des haltĂšres et une bande d’étirement. “Il n’y a pas besoin de dĂ©penser Ă©normĂ©ment d’argent”, explique-t-elle. Mais faites en sorte que ça soit efficace “Enlevez autant de barriĂšres que possible.”3. Prenez de la vitamine DIl est important d’essayer de tirer le plus possible des vitamines et minĂ©raux recommandĂ©s quotidiennement de votre rĂ©gime alimentaire un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© constituĂ© d’aliments sains a tellement de bienfaits que cela ne peut pas ĂȘtre rĂ©duit Ă  une liste de James N. Robinson dit qu’il n’y a rien de mal Ă  prendre des supplĂ©ments de façon stratĂ©gique pour booster votre bien-ĂȘtre de dĂ©cembre Ă  mars si besoin. Il insiste sur l’importance de la vitamine D en particulier.“La vitamine D n’entre pas naturellement dans notre rĂ©gime, mĂȘme si certains laits et cĂ©rĂ©ales en sont enrichis”, dit-il. “La seule façon de se procurer de la vitamine D naturellement est le soleil. Bien sĂ»r, pendant les mois d’hiver, on a moins de lumiĂšre et la dĂ©ficience en vitamine D est trĂšs commune.”Ce n’est pas dur de voir comment cela pourrait ĂȘtre davantage un problĂšme cette annĂ©e donc Robin recommande des supplĂ©ments Ă  hauteur de 400 Ă  2000 IU de vitamine D par Prenez soin de votre santĂ© mentaleDe Mille explique que, tout comme vous devriez passer du temps Ă  Ă©tablir une routine fitness qui marche pour vous, vous devriez travailler sur une pratique qui se concentre sur votre santĂ© mentale. C’est plus facile de prendre des mesures avant que les choses aillent fonction de lĂ  oĂč vous en ĂȘtes, cela pourrait ĂȘtre assez simple. La recherche suggĂšre qu’entretenir une liste de gratitude - Ă©crire cinq choses pour lesquelles on est reconnaissant chaque soir - a un effet nettement positif sur la santĂ© vous avez dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  la thĂ©rapie verbale, il n’y a pas de meilleur moment. De nombreux dĂ©tails dĂ©pendent de votre situation personnelle, dont votre assurance santĂ©, mais plus de thĂ©rapeutes que jamais proposent des rendez-vous par tĂ©lĂ©phone ou visioconfĂ©rence, notamment via des applis comme Talkspace, ce qui veut dire qu’il y a moins de barriĂšres pour s’y essayer. Bien sĂ»r, tout le monde ne peut pas se le payer mais il y a d’autres options si ce n’est pas le cas. De nombreuses institutions comme des universitĂ©s et des hĂŽpitaux organisent des sessions gratuites ou low-cost et de nombreux thĂ©rapeutes proposent des paiements Ă©chelonnĂ©s en fonction de votre situation. Si vous allez mal, n’hĂ©sitez pas Ă  demander de l’aider et trouvez quelqu’un Ă  qui GQ USAbonnez-vous Ă  GQ, recevez votre magazine papier livrĂ© chez vous chaque mois et bĂ©nĂ©ficiez des avantages GQ+ dont l'accĂšs complet Ă  notre nouvelle application enrichie quotidiennement et conçue exclusivement pour vous.
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