C'était le rêve de Michel Rousseau un bateau de pêche flambant neuf, avec un moteur de 115 chevaux, un hors-bord auxiliaire pour la pêche à la tire et une remorque. Quand il a voulu mettre sa nouvelle acquisition à l'eau pour la première fois le week-end dernier, le résidant de Saint-Sauveur a vite déchanté. Mis à jour le 26 juin 2016 Pour utiliser la rampe de mise à l'eau du lac des Seize Îles, tout près de chez lui, la municipalité du même nom lui demandait 200 $ par jour. Au lac des Écorces, à 30 minutes au nord, la ville de Barkmere exige 300 $ pour les non-résidants. Même tarif au lac de l'Achigan, où la ville de Saint-Hippolyte exige, en plus, un lavage de l'embarcation au coût de 20 $. Quand on m'a dit les prix, je n'étais pas juste fâché, j'étais en tabarnak ! », dit l'homme de 53 ans. J'ai failli retourner le bateau chez le concessionnaire, tellement j'étais en colère. Jamais le vendeur ne m'a dit que ça coûtait une fortune de mettre un bateau à l'eau au Québec. » Des tarifs journaliers semblables, les plaisanciers doivent désormais en payer à divers endroits dans les Laurentides. Ça fait deux ou trois ans que ça se complique aussi pour accéder au fleuve Saint-Laurent autour de Montréal », dit Stéphan Bourgeois, qui a fondé l'Association des pêcheurs sportifs en 2009 pour dénoncer la tarification des rampes de mise à l'eau. Repentigny, Pointe-aux-Trembles, Varennes, Verchères toutes ces municipalités riveraines du fleuve demandent désormais de 300 à 600 $ par année aux non-résidants pour utiliser leurs installations. Et malheureusement, la tarification à la journée a tendance à disparaître pour les non-résidants. Si tu n'habites pas dans la ville, il faut maintenant payer une passe annuelle, au gros prix. » - Stéphan Bourgeois, fondateur de l'Association des pêcheurs sportifs En comparaison, utiliser la piste d'atterrissage de l'aéroport de Saint-Hubert pour faire atterrir un petit avion Cessna coûte moins de 12 $. Plusieurs maires et responsables municipaux contactés par La Presse voir carte interactive ont reconnu avoir adopté de tels tarifs pour limiter le nombre de non-résidants aux rampes de mise à l'eau et favoriser l'accès à leurs propres citoyens. TARIFS INCONSTITUTIONNELS ? L'Association maritime du Québec, dont le conseil d'administration a fait de cette question sa priorité, promet maintenant de répliquer à ces municipalités. L'organisme a chargé la semaine dernière l'avocat Simon Robillard pour d'étudier les recours possibles. Son cabinet entend invoquer rien de moins que la Constitution canadienne pour contester les tarifs de mise à l'eau. Au Canada, les règles touchant la navigation sont strictement de compétence fédérale », résume l'avocat. Une décision rendue en septembre 2015 par la Cour supérieure, dans une cause opposant des plaisanciers à la municipalité de Saint-Charles-de-Bellechasse près de Québec, a statué qu'un règlement interdisant l'utilisation de bateaux à moteur sur les lacs Beaumont et Saint-Charles ne relevait pas du pouvoir de la municipalité. Au nom du droit public de navigation » et d'un empiétement grave d'une municipalité sur une compétence fédérale exclusive », les plaisanciers qui avaient écopé d'amendes pour avoir contrevenu au règlement municipal ont été acquittés par le juge Simon Ruel, et ce, même si le règlement avait pour but louable » de protéger l'environnement. Les procédures permettant aux villes de limiter l'accès à la navigation sont d'ailleurs très complexes. Le ministère fédéral des Transports a publié en 2014 un guide à l'intention des municipalités détaillant une marche à suivre en quatre étapes. Le document précise qu'une consultation publique en bonne et due forme doit préalablement être tenue, et qu'ultimement, toute limitation de l'accès aux cours d'eau devra être approuvée par le Secrétariat du Conseil du Trésor et par Transports Canada. À peu près aucune municipalité n'est passée à travers ces exigences, affirme Me Robillard. Ça nous fera plaisir de rappeler devant les tribunaux que les administrations municipales préfèrent choisir la voie de la facilité plutôt que de faire ce que dicte la loi. » FAIRE PAYER LE STATIONNEMENT PLUTÔT QUE LA DESCENTE Plusieurs municipalités consultées par La Presse s'estiment cependant protégées contre d'éventuelles poursuites de plaisanciers, puisque c'est l'utilisation du stationnement qu'elles facturent. C'est notamment le cas de Varennes, qui oblige les plaisanciers non résidants à payer 600 $ par année pour se garer au parc de la Commune avec leur remorque. Jusqu'en 2014, on avait un tarif journalier à 20 $ pour tous, mais les gens se stationnaient n'importe où, même sur le gazon du parc. On a dû abandonner cette formule tant c'était le chaos. » - Martin Damphousse, maire de Varennes Les tarifs que nous demandons maintenant couvrent environ 50 % des frais courants d'entretien de nos installations. Le reste est entièrement payé par les contribuables varennois. Quand je vois des speedboats à 500 000 $ qui brûlent 500 $ d'essence en deux heures et dont les propriétaires rechignent à payer 600 $ par année pour utiliser nos installations, ça me dépasse un peu. C'est clair que ces gens-là vont refuser toute forme de tarification. Mais la réalité, c'est que nous, de l'autre côté, on a investi 500 000 $ pour faire du parc de la Commune un véritable joyau, et on doit payer à peu près 1 million tous les 10 ans pour faire draguer le fleuve. Je pense que c'est normal qu'on demande une certaine contribution aux non-résidants », dit-il. Et quoi qu'il en soit, une rampe d'accès plus désuète, située près de l'église de Varennes, reste accessible gratuitement en tout temps pour les plus petites embarcations, même pour les non-résidants », assure M. Damphousse. À force de fouiller et de consulter des forums sur l'internet, les plaisanciers arrivent d'ailleurs à trouver d'autres endroits moins connus où les rampes de mise à l'eau coûtent moins cher, et sont même parfois gratuites, pour qui sait s'y prendre. Après m'être cogné le nez à trois endroits, j'ai fini par mettre mon bateau à l'eau à Oka, explique Michel Rousseau. Ça m'a juste coûté 15 $. » À ce prix-là , l'idée de retourner son bateau tout neuf au concessionnaire est vite tombée à l'eau. UNE LOI DATANT DE LA CONFÉDÉRATION L'essentiel de la loi encadrant la navigation au Canada date de l'époque de la marine marchande, où l'élimination des entraves à la circulation des biens était la grande priorité. Le wakeboard n'était pas encore inventé, ni les bateaux avec des moteurs de 600 chevaux », souligne Will Dubitsky, qui a fondé la Coalition pour la navigation responsable et durable. Son organisme plaide pour que la loi soit entièrement réécrite en tenant compte des connaissances scientifiques traitant de l'impact de la navigation sur l'environnement. Actuellement, diverses municipalités tentent d'adopter des règles restrictives en invoquant les dommages créés par les bateaux à moteur sur l'écosystème lorsque leurs hélices remuent les polluants emprisonnés dans les sédiments. Mais ces critères ne sont pas explicitement énoncés dans la loi. On connaît déjà la profondeur de la plupart des cours d'eau, on a une cartographie informatisée très détaillée, ce serait facile de réglementer la vitesse et la puissance des moteurs en fonction de normes qui reflètent la tolérance environnementale scientifiquement reconnue », soutient M. Dubitsky. L'organisme a déjà participé à la réalisation de deux études sur l'impact de la pratique du wakeboard sur des plans d'eau québécois. Il souhaite maintenant réaliser une revue plus large de la littérature scientifique sur la pollution provoquée par les plaisanciers. L'EXEMPLE DES MOTONEIGES Pour le guide de pêche Marc Thorpe, la solution au problème des rampes de mise à l'eau est simple Il suffirait d'obliger tous les plaisanciers à acquérir un permis de navigation semblable à celui que doivent détenir les motoneigistes et les conducteurs de quatre-roues pour avoir accès aux sentiers provinciaux balisés », dit-il. Ce droit d'accès, vendu autour de 300 $, est en grande partie redistribué aux clubs de motoneige pour l'entretien des pistes. On pourrait faire la même chose avec les rampes de mise à l'eau. Les plaisanciers qui paient le permis auraient accès gratuitement à toutes les rampes de mise à l'eau dans la province et un montant serait remis aux municipalités en fonction de l'achalandage qu'elles reçoivent », suggère-t-il. M. Thorpe dit avoir présenté sa suggestion à des responsables politiques à Québec, mais elle n'a pas été sérieusement étudiée pour le moment.
Unerampe de mise à l’eau pour les petites embarcations (une rampe publique gratuite est située à moins de 2 kilomètres du Domaine pour les embarcations plus grosses) Les services suivants ne sont pas pris en charge par L’Association et sont au frais de chaque propriétaire : L’entretien des terrains individuels et des roulottes; La mise à l’eau des élévateurs à bateau. LQuébec Yachting Rampe de mise à l’eau au parc Saint-Laurent. Le niveau de l’eau étant toujours trop bas pour permettre l’installation des quais et la descente des embarcations motorisées, la rampe de mise à l’eau au parc Saint-Laurent est fermée pour une période indéterminée. Cette décision a pour objectif d’assurer la sécurité des plaisanciers et d’éviter que les embarcations nautiques soient endommagées lors de la descente. Cette décision ne fut pas prise de gaieté de cœur, mais il est important de garder en tête que le bien-être des Repentignoises et des Repentignois est ce qu’il y a de plus important », explique Mme Cécile Hénault, présidente de la commission Sports, activité physique et plein air et conseillère municipale. Les prochaines étapes Une évaluation bathymétrique a été réalisée en début de semaine afin de mieux connaître la topographie du sol fluvial et le volume des sédiments qui se sont déposés au fil des années. Au cours des prochaines semaines, la Ville déposera une demande auprès du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour la restauration du fond du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Repentigny. Cette opération de nettoyage vise à remettre le fond aquatique à son état d’origine et à faire remonter le niveau de l’eau. Un contrat sera octroyé cet automne et le nettoyage sera réalisé à l’hiver. Évidemment, le niveau de l’eau sera surveillé tout au long de l’été. Si celui-ci permet l’installation des quais et de la descente, la rampe de mise à l’eau pourrait alors rouvrir. Réglementation La rampe de mise à l’eau étant actuellement fermée, l’utilisation de cette installation par les propriétaires d’embarcations légères se fait à leurs risques et périls. La Ville se dégage de toute responsabilité pour les dommages qu’ils pourraient subir, le cas échéant. La présence de véhicules et remorques dans le stationnement du parc Saint-Laurent, près de la rampe de mise à l’eau, est permise de 7 h à 23 h. Source Ville de RepentignyAmazonfr: Petits prix et livraison gratuite dès 25 euros d'achat sur les produits HH-. Commandez Main courante Mural Rampe d'escalier - Métal, Antidérapant Sécurité Guidon pour l'hôpital Porche - /6 pieds de long, Tuyauterie industrielle Balustrade ( Color : White , Size : 3.6m/11.8ft ). Mettre un bateau ou une barque à l’eau pour qui n’a guère d’expérience est une véritable aventure qui conduit quelquefois à une catastrophe. Retrouvons ici quelques conseils de base pour réussir cette formalité. Il arrive fréquemment à la cale de mise à l’eau, lorsque de nombreux bateaux sont en attente, de voir un pêcheur commettre de nombreuses erreurs et mettre un temps fou à faire descendre son bateau de la remorque. Généralement il s’agit d’une première mise à l’eau et tous les automatismes ne sont pas encore réglés mais que ce comportement exaspère les autres ! Mettre rapidement et efficacement à l’eau, de même que sortir son bateau de l’eau ne sont pas des choses qui s’improvisent, un minimum de préparation est nécessaire. Une mise à l’eau urbaine et aménagée. Les règles d’or à la cale de mise à l’eau Avant de découvrir les différentes techniques il convient de mettre en lumière le comportement à avoir à une cale de mise à l’eau. Cet endroit est public, il convient donc de le respecter en ne stationnant pas à proximité où le véhicule et sa remorque pourraient gêner et en ne ventousant pas les lieux durant de longues minutes. Dans les endroits aménagés, une cale possède une zone dite technique » et une zone de retournement. Idéalement le pêcheur s’installe en zone technique et prépare son bateau, il n’oublie pas de remettre en place le bouchon de nable et de déverrouiller les sangles arrières. Ce sont les deux principaux oublis qui sont arrivés à tout le monde au moins une fois. Idéalement lorsque le pêcheur reculera sur la cale, seul le treuil avant retiendra le bateau. Une mise à l’eau normale ne doit pas dépasser cinq minutes, de même pour sortir son bateau on le pose sur la remorque et on part se garer plus loin pour ranger ses affaires. Si la zone technique est absente on essaye de trouver une place pas trop loin pour ne pas gêner. L’autre comportement qui irrite tous les pêcheurs est celui de l’indélicat qui n’attend pas son tour. Ce comportement est plutôt rare mais dénote d’une absence de savoir vivre qui peut quelquefois conduire à quelques éclats de voix. L’idéal est d’être à deux pour que le premier garde à l’écart la barque sur l’eau alors que le second part garer voiture et remorque quelquefois assez loin. Au retour parmi toutes les choses à penser on n’oubliera pas de couper le moteur car celui-ci est refroidi par l’eau et on fera de même pour le sondeur, la sonde n’appréciant pas du tout d’émettre hors de l’eau ce qui peut même la griller. Replacer sa barque sur la remorque avec un vent latéral peut être compliqué. La remorque qui ne rentre pas dans l’eau Longtemps les pêcheurs ont cru qu’il était interdit de mettre les roues de sa remorque dans l’eau. Il n’y a que dans de rares endroits où c’est interdit mais ce n’est pas justifié. Si la barque est assez petite ou légère, pas de souci, on pourra la sortir de la remorque à la main et la faire glisser dans l’eau, il suffira de reculer jusqu’à ce que le pneu de la remorque soit en limite de toucher l’eau. Par contre dès que l’on essaie de mettre à l’eau une grosse barque ou un bateau cette façon de faire devient quasiment impossible sauf à avoir une remorque cassante qui est justement prévue pour les mises à l’eau délicates. Pour la sortie de l’eau c’est encore plus complexe car la différence de niveau entre le cul de la remorque et l’eau obligera à hisser le nez du bateau sur la remorque avant de terminer l’action au treuil. Là encore, mission quasiment impossible avec un bateau lourd. Pour ceux-là pas d’autre solution que de passer par la méthode la plus classique qu’est l’immersion de la remorque. Une file d’ attente à la cale un jour d’ouverture. La remorque immergée Bien que les assurances refusent de prendre en compte tout dégât si vous immergez votre remorque, il ne semble pas y avoir d’autre méthode fiable pour réussir une mise ou une démise à l’eau. Pour mettre à l’eau, il faudra suffisamment reculer pour que le cul du bateau porte sur l’eau, une fois décollé de ses patins il pourra glisser en étant simplement poussé par le pêcheur. Il existe d’autres méthodes dont celle où le pêcheur sort le bateau au moteur. Cette technique qui ne fonctionne qu’avec des walleye-boats ou bass-boats demande que le pilote s’installe aux commandes du bateau et sorte de la remorque au moteur une fois l’ensemble assez reculé dans l’eau. La partie cul du bateau doit porter sur l’eau sinon la manœuvre demandera de monter en tour en marche arrière avec le risque d’un moteur froid ou de gravillons près de l’hélice qui peuvent l’endommager. La dernière technique est à réserver au pêcheur seul sur une cale bien aménagée. Il faut déverrouiller son treuil, reculer vite et donner un coup de frein brusque afin de libérer le bateau. Bien entendu il ne faut pas oublier de l’attacher sinon il faudra nager pour le récupérer. Les nouveaux moteurs Ulterra de Minn Kota permettent de mettre à l’eau seul un bass boat en déployant le moteur via une télécommande, en mettant le bateau en ancrage virtuel le temps d’aller se stationner et en se servant de ce moteur électrique pour diriger le bateau vers un appontement. Les moyeux étanches Sunway Pour l’heure seule la marque Sunway propose des moyeux totalement étanches et à bain d’huile. Ces moyeux sont immergeables et agrées par les assurances. D’ici quelque temps les autres fabricants de remorques devraient à leur tour proposer ce type d’équipements qui sont d’un grand confort pour les mises à l’eau même en milieu non salin où les particules de sable peuvent gripper les roulements. Moyeux à bain d’huile La démise à l’eau, plusieurs techniques Avec une petite barque classique de 3,5m à 4m, la technique est assez simple. Il suffira de s’équiper de cuissardes et après avoir noyé le cul de la remorque, c’est-à -dire que les rouleaux d’attaque soient immergés, on hisse la barque au moyen du treuil. C’est là que des guides latéraux sont bien utiles en maintenant la barque droite en cas de vent latéral. Si certains sont adeptes de positions d’équilibristes en montant sur le timon, il est préférable de s’équiper de cuissardes pour officier dans l’eau. Avec un bateau bien motorisé, au-delà de 25 cv, on arrive à remonter son bateau sur la remorque au moteur. Pour cela on arrive à petite vitesse et une fois l’étrave du bateau enclenchée sur les rouleaux d’attaque on met les gaz pour faire monter le bateau. Celui-ci va alors glisser sur les patins ou les rouleaux et s’immobiliser contre la butée d’étrave. Il est important en procédant ainsi de bien remonter le trim pour que le moteur ne touche pas le fond, en effet avec l’angle crée lorsque le bateau enquille la remorque, l’embase du moteur pourrait râper le fond et alors gare aux dégâts. Au bout de quelques essais que l’on aura pris la peine de procéder avant le rush de l’ouverture, on arrivera à maîtriser facilement ce moment délicat. N’oubliez pas de vous créer une routine en préparant toujours le bateau dans le même ordre. Vous vous éviterez ainsi quelques déconvenues comme l’oubli de la manivelle de treuil, la roue jockey non repliée, le bouchon de nable, etc etc… Des rouleaux basculants à l’arrière facilitent le travail. dCFuK.